De nos jours de plus en plus de voyageurs connaissent les nouveaux services internet du type Air Bnb ou Uber. Dans le domaine du golf, ce type d’offres pourrait-il bouleverser le marché du voyage, le métier des agences, et des hôteliers ? Nous avons posé la question au fondateur d’Opus Golf, et complété notre enquête sur la base des études publiées par Cap Gemini et Publicis sur l’ubérisation des services en France.
L’ubérisation : un terme en vogue dans le domaine du transport
Le développement fulgurant d’UBER ou AirBnB ne doit rien au hasard. Nous, consommateurs sommes directement à l’origine de ces nouveaux services, et nouvelles entreprises.
La combinaison de la crise économique, le déploiement des smartphones sous-entendu les applications, et un désir de nouveauté dans l’esprit des individus, a fortement contribué à totalement rebattre les cartes de notre modèle de consommation standard.
Les golfeurs sont des individus comme les autres ! Certains iront même à dire que compte tenu du pouvoir d’achat médian des amateurs de golf, ils sont sans doute parmi les plus en pointe concernant les nouveaux outils, et les nouvelles applications.
Dans quel domaine l’ubérisation de la société pourrait-elle le plus toucher le golf ?
Le voyage semble être encore le parfait exemple !
L’ubérisation étant un phénomène qui veut que les particuliers cherchent de plus en plus des bons plans, sans recourir nécessairement à l’aide d’un professionnel.
Les français et le tourisme golfique
Dans l’hexagone, sur près de 500 000 golfeurs, tous ne font pas un voyage de golf par an.
Pour Alexandra Barton, représentante de IAGTO en France, les français ont récemment changé leurs habitudes de voyages.
IAGTO est une association qui regroupe près de 2500 adhérents à travers le monde dont 646 tour-opérateurs pour 61 pays, et en fait, la plupart des acteurs du tourisme golfique pour un chiffre d’affaires en 2015 de près de 2 milliards de dollars, soit près de 2 millions de golf-trotteurs déplacés sur cette même période.