La marque Californienne Callaway vient de mettre sur le marché une nouvelle série de fers portant la mythique mention « Big Bertha ». Il s’agit de le dernière génération Big Bertha 21, des clubs généralement imaginés pour une population plutôt débutante, senior ou en demande de distance. Quelques mois seulement après le lancement de la série MAVRIK, Callaway déroule sa stratégie habituelle d’occupation massive du terrain, et donc de l’offre en matière de séries pour tous les profils. La série Big Bertha 21 aurait été dessinée à l’aide de l’intelligence artificielle, est-ce pour autant ce qui nous intéresse ? Le Comment ? Alors que pour un golfeur, c’est justement le combien qui compte…
Préambule : Callaway domine les ventes de séries de fers en 2020
En 2020, dans un contexte particulier de stop-and-go répétitif, bien malin qui aurait pu prédire les ventes de clubs de golf, et en particulier que Callaway mettrait une claque à tous les autres acteurs en volume de ventes.
Mis à part PING, il semble que Callaway domine très largement les ventes de séries de fers sur le marché Français, et accélère même sa domination, quand la plupart des autres marques stagnent ou reculent, à commencer par son rival historique, TaylorMade.
Callaway mise finalement toujours sur la même recette, des clubs pour les joueurs en progression avec de larges semelles, et des lofts toujours plus abaissés.
Callaway répond à une demande de golfeurs qui veulent toujours plus de distance, sans trop se soucier d’autres effets secondaires, comme une accentuation de la dispersion.
Beaucoup de golfeurs oublient parfois que gagner des mètres n’est pas ce qui fait baisser l’index, alors qu’au contraire de la puissance, le golf est un sport de précision.
Quand on regarde de près les ventes de Callaway, on constate que la série MAVRIK, la série ROGUE de l’an passé, et la série MAVRIK MAX représentent à elles-seules 60% des ventes de la marque sur un an.