Alors que l’on était habitué à des lancements en grandes pompes, et avec beaucoup d’effets, c’est presque par surprise que TaylorMade a lancé une nouvelle série de fers M CGB. Quelle position dans la famille des fers M ? Quelle fonction spécifique entre contrôle et distance ? Et surtout quelle logique par rapport au marché et à la concurrence ? Soit l’échantillon des questions que nous nous sommes posées sur cette première série sous l’impulsion du nouvel actionnaire, KPS Partners en remplacement d’Adidas.
On pensait l’offre TaylorMade « posée » entre M1 et M2 dans la catégorie des clubs Improvment pour golfeurs en progression, le mot élégant pour dire golfeur à la recherche d’aide dans son jeu.
Quand Titleist a particulièrement bien réussi son crantage de gamme du 718 AP1 au 718 MB, soit un total de 6 séries pour couvrir tous les grands besoins, entre plus de 50 d’index (débutant) et 0 ou moins (professionnel), on peut commencer à exiger des marques de choisir des noms et des crantages explicites.
Sur une dizaine de marques actives en France, le marché dans son ensemble gagnerait à ce que les marques adoptent des règles de nommages cohérentes, et faciles à comprendre rapidement.
Chiffres, lettres, codes couleurs, les marques s’en donnent à cœur joie. C’est tellement bien cherché d’un point de vue marketing, que pour le golfeur, c’est une usine à gaz pour comprendre et comparer les offres.
Si, une fois que l’on est averti, les mentions CB et MB sont explicites pour les gammes à destination des très bons joueurs, dans le domaine des clubs « improvments », inversement, c’est rapidement le bazar.
Chez TaylorMade, selon la règle de nommage en cours, qui d’ailleurs a beaucoup changé ces dernières années, à quoi correspond le M CGB par rapport à un équivalent chez Titleist, Mizuno ou Srixon ?