Si vous êtes familier du PGA Tour, vous avez peut-être déjà entendu parler de cette notion statistique qui permet de déterminer dans quel domaine un professionnel de golf sur-performe par rapport au reste du champ des joueurs. Pour autant, cette notion n’est justement pas exclusivement réservée aux meilleurs joueurs, et pourrait bien s’avérer extrêmement utile aussi pour les amateurs.
Quand on parle de statistiques dans le domaine du sport, beaucoup d’amateurs ont tendance à prendre peur ou alors à ne pas considérer cela comme important pour leur jeu.
Pour beaucoup, les chiffres, c’est trop compliqué ou alors ils ne se considèrent tout simplement pas assez bon, pour que ce soit pertinent ou utile pour leur progression.
Peter Sanders a été le premier à développer le concept de « strokes gained » ou coups gagnés en Français, un outil de mesure quantitative de la performance réelle au golf.
Son concept a été largement repris par le Docteur Mark Broadie, un professeur d’Université à Columbia, et auteur de « Tous les coups comptent » ou « Every Shot Counts », un livre de golf de référence aux Etats-Unis, et même livre de chevet de nombreux enseignants, et notamment le très reconnu Andrew Rice.
Mark Broadie a mis au point le système pour le PGA Tour. Système qui est utilisé tous les jours pour comprendre comment les golfeurs professionnels performent sur le parcours, et par rapport aux autres joueurs.
Il est vrai que les américains sont beaucoup plus familiers que nous avec l’environnement des chiffres, et citent régulièrement un autre ouvrage de référence dans le sport « Moneyball » écrit par Billy Bean et Michael Lewis, dans le domaine du baseball, un sport par essence… très chiffres, et très datas.
Ce caractère pourtant très rationnel pourrait nous être très utile en France, et en qualité d’amateur, et largement dépasser le cadre de l’index, un chiffre qui finalement ne sert qu’à coller une « étiquette » sur un golfeur.