Dans la première partie de notre dossier consacré aux conséquences du réchauffement climatique sur les golfs en France, nous avons posé le sujet, présenté l’avis tranché d’un Greenkeeper, et amorcé le débat entre deux membres de notre rédaction, avec des visions très différentes. Dans ce second sujet, explorons les solutions explorées ailleurs, dans d’autres pays confrontés au même problème de dérèglement climatique, et des pistes de solutions ou de difficultés à dépasser…
Préambule
Le golf est principalement une activité de loisir. Le golfeur vient chercher du loisir. C’est une pratique accessoire dans son emploi du temps, même si passionnelle. Il peut donc arbitrer son plaisir avec la qualité des terrains qu’on lui propose.
Pour rappel, en 2013, sur son site, l’association des directeurs de Golf français (ADGF) rappelait « Il est bon de rappeler régulièrement certaines évidences. Ainsi, le golf se joue sur du gazon, un tapis végétal naturel et ras composé de graminées. Sans un gazon adapté, il n’y a point de jeu de golf, ou en tout cas, il n’y a pas un management rationnel des différentes surfaces de jeu. »
Cette vision nous paraît être en adéquation avec les attentes des consommateurs, qui ne sont pas si irresponsables, et des exemples de parcours verts toute l’année existent bel et bien…
A lire ou écouter certains acteurs, on pourrait croire que depuis 2013, et confronté à des impacts climatiques plus marqués, le point de vue de la filière aurait changé, maintenant que nous sommes réellement confrontés à des conditions climatiques plus dures.