Candidat depuis quelques mois à la succession de Jean-Lou Charon, à la Présidence de la Fédération Française de Golf (FFGOLF), Pascal Grizot semble avoir méticuleusement préparé son projet, su écouter et rassembler autour de lui de nombreuses forces positives, et constructives, pour le développement du golf en France. A quelques semaines d’une élection qui ne fait plus de doutes (seul candidat en lice), Pascal Grizot a présenté encore récemment clairement sa vision, et de nombreux points sont susceptibles de faire consensus autour de la Fédération.
Un homme de projet en campagne !
Pascal Grizot l’assure, au sortir d’une Ryder Cup 2018 réussi sur le plan organisationnel, il ne se projetait pas encore dans un nouveau projet, et notamment la Présidence de la Fédération Française de Golf, d’autant qu’il précise bien que ces missions sont bénévoles, et sait faire la distinction avec le monde de l’entreprise, où quand bien même un business plan n’est pas systématiquement synonyme de rentabilité, c’est tout de même le but recherché.
Cela étant, deux ans plus tard, il est candidat à la Présidence de la Fédération, et souhaite être ambitieux pour son sport.
Dans ce cadre, et bien qu’il ne nous en a pas témoigné directement (Il a multiplié les interviews dans plusieurs autres médias français), il souhaite mener un projet jamais « réussi » dans l’histoire du golf en France.
Après la Ryder Cup, déjà un projet pour le moins ambitieux, Pascal Grizot se relance donc avec le même niveau d’appétit, toujours farouchement déterminé à développer fortement le golf en France.
Cela étant, à la différence de l’interview qu’il m’avait accordé en juillet 2013, bien avant la médiatisation de la Ryder Cup où des chiffres avaient été avancés et notamment un nombre de licenciés, cette fois, il se garde bien de quantifier ou de communiquer un nombre futur de licenciés.