Dans la suite de notre article consacré à la baisse de licences golf en France, et le constat sur le vieillissement des golfeurs et golfeuses en France, nous avons interrogé Pascal Bardou, ancien directeur de golf, impliqué dans la filière golf depuis plus de 30 ans, et fondateur d’Opus Golf sur les solutions qu’il préconise pour les pratiquants, et pour les golfs.
Le contexte du golf en France
Le nombre des licenciés golf baisse depuis trois ans, et l’été pourri du tourisme français en 2016 ne va rien arranger, surtout pour les golfs de littoral qui espéraient reprendre des couleurs (baisse des réservations hôtelières estimées à -10% en juillet).
La problématique que rencontre actuellement la filière golf n’est pas simplement conjoncturelle.
Elle est aussi le résultat d’une absence de prévision depuis une bonne vingtaine d’années.
Les récents chiffres de la fédération française de golf démontre que si les jeunes quittent le golf ou plutôt découvrent de moins en moins le golf, à contrario, les plus de 70 ans augmentent en nombre (+10% en 2015 par rapport à 2014).
Pour Pascal Bardou, les plus de 70 ans sont simplement les plus de 50 ans qui se sont mis au golf vingt ans en arrière au moment d’un début de démocratisation de l’activité !