Un mois après s’être illustré de manière négative en Arabie Saoudite, après avoir été vertement critiqué par une grande partie de ses pairs, et dont Brooks Koepka qui n’hésitait pas à lui suggérer de grandir, Sergio Garcia a commencé à retourner l’opinion public en sa faveur. A l’occasion du Player’s Championship disputé à Sawgrass, Garcia a astucieusement participé à une demande en mariage sur le fameux green du 17. Est-ce que ce sera suffisant pour redorer son blason ? « Good Guy » ou « Bad Guy », et si finalement le golf avait plus besoin d’un personnage haut en couleur pour sortir du train-train ?
Au fil des années, si nous n’avions pas une forme d’affection pour Sergio Garcia, el niño, on pourrait finir par considérer qu’il est le « vilain canard » du golf professionnel.
Pour les golfeurs qui le suivent depuis la fin des années 90, il est sans doute difficile de le prendre complètement en grippe.
Garcia a souvent été capable du meilleur comme du pire.
Longtemps imaginé comme le principal et futur grand rival de Tiger Woods à son sommet, Garcia a bénéficié d’une belle cote de sympathie.
Charismatique, souriant, héritier de Seve, talentueux, il a beaucoup attiré sur lui l’attention des médias et du public. Pourtant, il a bien failli faire partie de ces champions à ne jamais pouvoir remporter un majeur.
En 2017, après une très longue attente, il va gagner le plus grand des tournois, le Masters à Augusta, pour définitivement basculer dans la catégorie des champions majeurs.
Marié, père de famille, enfin détenteur d’une veste verte, on aurait pu penser qu’il trouverait une forme de sérénité sur les parcours, et une plus grande hauteur de comportement.
De nature enthousiaste et généreuse, Sergio Garcia a en fait toujours eu du mal à contenir ses émotions.