Auteur d’une dernière carte phénoménale, le gaucher américain de 43 ans, Phil Mickelson a enfin réussi à mettre la main sur la Claret Jug, le trophée du vainqueur du British Open. Bien que l’on pouvait s’attendre à une fin à suspense ou peut-être même à un play-off, tant les principaux leaders ont eu du mal à conserver la tête du tournoi, finalement, Lefty a mis tout le monde d’accord à 25 minutes du terme de cet Open Championship 2013.
Woods, Westwood, Stenson, Scott et Mahan n’ont plus eu qu’à rentrer tête basse au club-house, leurs moments étaient passés !
L’écart créé par Mickelson a été si soudain, et si important que seul Westwood, encore en piste, pouvait espérer arracher un hypothétique play-off en rentrant deux eagles consécutifs au 17 et au 18.
Performance qui d’ailleurs n’a jamais été réalisé par aucun professionnel dans le passé, c’est dire à quel point, bien que le tournoi n’était pas réellement terminé, Mickelson avait gagné avant l’heure.
“J’ai joué certainement cette semaine le meilleur golf de ma vie, et probablement aujourd’hui, la meilleure partie de ma vie” dixit le vainqueur du jour, auteur de quatre birdies sur les six derniers trous du jour à Muirfield.
Ce run final démontre une fois de plus que le meilleur attaquant gagne souvent à la fin.
Une stratégie que devra méditer Tiger Woods, qui repart très frustré de cet Open, où il avait sans doute cru un temps pouvoir enfin mettre fin à cinq ans de disette en majeur.
Comme le rappelait Thomas Levet au micro de Christian Ledan sur Canal+, Tiger a gagné ses 14 premiers majeurs en attaquant, et parfois en écrasant la concurrence.
Depuis cinq ans, à trop jouer défensif, il finit par déjouer, et c’est ce qui lui est encore arrivé ce dimanche à Muirfield avec l’une des plus mauvaises cartes de scores des principaux leaders (74).