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Bien contacter la balle : Maintenir la ligne des épaules !

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Bien contacter la balle : Maintenir la ligne des épaules !
Viktor Hovland, un excellent exemple de placement des épaules au sommet du swing pour un golfeur. (Photo de Joe Robbins/Icon Sportswire)

Parfois, on a tendance à penser que la maîtrise du swing de golf est quelque chose de difficile, et qui demande une coordination complexe du corps. Même nous, les médias de golf, pouvons involontairement contribuer à cette perception de complexité, en abordant des sujets élaborés. Cela étant, la réussite d’un swing de golf pour un amateur, et plus particulièrement les débutants, doit simplement passer par le respect ou le suivi de principes simples. Encore faut-il en avoir l’information, et la relation de cause à effets. Dans ce nouveau sujet, je voudrais vous parler d’une enseignante très populaire aux Etats-Unis : Erika Larkin, membre du top-50 des enseignants Golf Digest aux Etats-Unis.

Erika Larkin : Une des meilleures enseignantes de golf aux USA

Le nom d’Erika Larkin ne m’était pas inconnu depuis plusieurs années. C’est même Stéphane Bachoz qui m’avait évoqué sa proximité avec cette enseignante peu connue en France, mais en pleine ascension de l’autre côté de l’Atlantique.

Son crédo « Libérons votre véritable swing » l’a très rapidement imposée comme l’une des meilleures enseignantes de Virginie, et l’un des espoirs de la profession dès le début des années 2010.

Nommée « Middle Atlantic PGA Teacher of the year » en 2012, elle est régulièrement citée comme meilleur jeune enseignant de golf depuis 2014 dans son état, et cela lui a valu de poser en une de plusieurs magazines de golf.

Directrice de l’enseignement dans son golf « The Club at Creighton Farms » à Aldie, toujours en Virginie, état de la côte Est des Etats-Unis, elle est aussi la fondatrice de sa propre académie Larkin Golf LLC, et l’auteur du livre « A true swing ».

Elle est disponible pour donner des leçons en ligne à travers l’application « Play with the pros ».

Le hasard a voulu que je tombe sur une de ses vidéos publiées sur Instagram où très simplement elle illustre la position de l’angle de la colonne vertébrale, et deux principales erreurs que nous, les amateurs, sommes le plus souvent susceptibles de commettre, et notamment le placement de la ligne des épaules, au moment de relancer le club du backswing vers le downswing.

Plus simplement, au sommet du swing, quand nous avons fini de déplacer le club vers le ciel, au moment de relancer le club vers le sol, il y a là un fort risque de partir à la faute technique, et causer des problèmes de contacts avec la balle.

Une faute technique souvent vue sur les practices de golf

Erika Larkin démontre cela de manière très simple, et c’est ce qui m’a plu, et retenu mon attention, en guise de piqûre de rappel.

Pour le coup, ce qu’elle démontre s’applique vraiment à tous les golfeurs. Je l’ai déjà exprimé, mais l’un des gros problèmes avec les vidéos en ligne, c’est qu’il faut savoir faire le tri, entre ce qui est applicable pour soi, et ce qui est hors sujet.

Ici, le bon placement de la ligne des épaules à la relance vers le downswing est bien un principe de swing que l’on peut retrouver chez tous les joueurs, les pros comme les amateurs, et plus haut illustré par le norvégien Viktor Hovland, parmi les meilleurs au monde.

Il y a donc trois positions possibles au sommet du swing, et qui impliquent l’alignement des épaules : Une bonne, et deux mauvaises.

C’est justement ce qu’illustre Erika Larkin…

Elle commence par rappeler la position du corps au-dessus de la balle au moment de l’adresse avec un fer, et en réalité l’inclinaison idéale de la colonne vertébrale, point de départ de son « propos », et en fait d’un bon swing de golf.

Après avoir rappelé la position de départ et l’inclinaison du corps vers la balle, elle dessine une croix avec le positionnement des épaules.

Jusque-là, pas besoin de se démembrer ou partir dans des positions complexes, les choses sont simples.

Son deuxième postulat ne prend pas en compte le backswing, et ce que nous pourrions éventuellement dégrader.

Elle monte le club au sommet du swing, et c’est là qu’elle illustre les trois positions possibles, dont deux fautes majeurs chez les amateurs : La première consiste à décaler la colonne et pousser son dos en arrière, ce qui mécaniquement décale l’alignement des épaules. Ces dernières s’éloignent d’un plan incliné vers le sol.

Le golfeur ou la golfeuse se retrouve beaucoup plus debout, et les épaules ne sont plus en relation vers le sol, et vers la balle. Il y a des chances de slicer la balle.

Deuxième cas de figure, c’est l’inverse, le golfeur ou la golfeuse se retrouve dans un plan trop incliné du haut du corps, car justement la colonne vertébrale descend vers le sol, entraînant un plan des épaules beaucoup trop incliné vers le sol.

Dans les deux cas, c’est certain le contact de balle sera entravé, et la trajectoire hors de contrôle.

Auditer son propre swing, et sa posture

Avant d’aller chercher plus loin des complexités, et d’autres problèmes de swing, pour tout golfeur amateur, c’est intéressant d’auditer l’angle de sa colonne vertébrale en posture à l’adresse, et surtout comment maintenir cet angle jusqu’au sommet.

C’est d’ailleurs là le véritable enjeu d’un bon démarrage, et d’un bon backswing.

En gros, si vous vous retrouvez debout ou couché sur la balle, pas besoin d’allers chercher plus loin la cause d’un mauvais swing.

En revanche, ce que ne dit pas la vidéo d’Erika Larkin, c’est pourquoi nous ne ferions naturellement pas le bon geste, une fois compris la mécanique…

Prenez un club, placez-le dans votre dos, inclinez-vous comme Erika Larkin, et doucement tournez les épaules d’arrière en avant, pour mimer un véritable swing.

Si vous faites comme moi, à froid, sans échauffement, le matin, vous devriez immédiatement sentir tout un tas de limitations physiques liées au fait que je ne suis pas si sportif, et en plus vieillissant.

En gros, je sens les limitations physiques de mon corps au moment de la rotation. Ce sont pourtant ces limitations qui vont engendrer tout un tas de compensations, et me faire sortir de la trajectoire pourtant idéale.

Trop souvent, nous les “techniciens du swing”, je veux dire les amateurs qui nous focalisons sur la technique, nous oublions que la bonne technique va avec un corps sain, et en bonne forme.

La dominante physique est majeure dans la qualité simple d’un swing de golf.

Pour réaliser un bon déplacement du club, avec le bon angle de la colonne vertébrale, et le bon plan des épaules, il faut un corps échauffé et préparé à un geste qui n’est pas si naturelle, même pour un golfeur qui joue depuis des années.

L’autre point fort de cette vidéo, selon moi, est de nous rappeler l’importance de conserver le bon plan des épaules par rapport à la balle, bien après le contact justement avec la balle.

Tous les mouvements qui consistent à raccourcir le temps où l’épaule droite (pour un droitier) vient bien passer sous le menton du golfeur ou de la golfeuse conduisent à une faute technique.

Finalement, on en revient bien à la qualité de la rotation sur un axe, et dans un bon plan. La phrase parait complexe, mais je vous invite à revisionner le swing d’Erika Larkin, cela paraît tellement simple.

A retenir de la vidéo d’Erika Larkin

En résumé, elle ne modifie pas le placement de sa colonne vertébrale, et en relation le plan des épaules par rapport au sol. Une fois bien placé, tout simplement, elle tourne les hanches d’arrière en avant.

Nous avons tous là un sujet à maîtriser avant de passer à un autre.

Quel que soit le niveau du golfeur, avant de compliquer, il convient d’auditer le placement de la colonne et des épaules par rapport au sol.

Cela va forcément impliquer de faire attention à son corps, à sa souplesse, et à ne pas se laisser entraîner par la vitesse de swing, dans une tentation de se relever plus vite, ou au contraire, de vouloir aller chercher le sol.

Pour ma part, j’ai souvent tendance à ne pas assez résister au sommet du swing, et légèrement envoyer les épaules davantage vers le sol.

Chez chaque golfeur, la véritable différence va se situer dans la graduation du phénomène, entre très prononcé ou légèrement prononcé. Il convient de se filmer de temps en temps, et de derrière, pour justement seulement observer le plan des épaules.

Une fois que vous avez le diagnostic, revenir à l’exercice d’Erika Larkin avec un club dans le dos, et tourner tout en veillant à garder le plan des épaules dans son plan d’origine, pas trop relevé, pas trop incliné.

Cette vidéo paraît anodine comme plein d’autres sur la toile, et pourtant, elle traite un point fondamental du swing de golf, et qui touche tous les golfeurs, et toutes les golfeuses.

Avant d’aller plus loin, et chercher des choses compliquées, on devrait tous auditer ce point, et sentir nos propres limitations physiques.

Car, si nous ne réalisons pas ce mouvement, c’est essentiellement pour des raisons de limitations physiques, et de manque de souplesse…

Attention de ne pas se blesser, et d’y aller en douceur.

Crédit photo : Compte Instagram Erika Larkin

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