Près de trois semaines après la fin du confinement, et la reprise possible du golf, j’ai pu trouver l’opportunité de jouer 18 trous. Alors que ma dernière partie remontait au mois de mars, après avoir joué plus que d’habitude pendant l’hiver, mais sans scorer, dans quel état allait être mon golf après le confinement ? Soucieux de cette question, je me suis préparé un protocole en amont et en prévision de cette première partie, et fruit d’articles que j’ai pu écrire ou lire sur JeudeGolf, notamment concernant la variabilité de l’entraînement. Comme un certain Hank Haney qui en a écrit un livre, vous allez voir qu’il est question de « big miss » à éviter.
Le postulat de départ : J’ai profité du confinement pour changer d’approche technique
A la différence de beaucoup d’amateurs, et je reconnais que c’est une chance, je n’ai pas été privé de l’opportunité de taper des balles et de m’entraîner, bien au contraire.
A la faveur du Studio JeudeGolf, et du Trackman 4, j’ai eu quelques opportunités de continuer à chercher des progrès pour mon jeu, tout en travaillant sur de nouveaux sujets à rédiger, et notamment ceux autour d’Adam Young.
Conscient que dans une année “normale”, pour le besoin des tests de clubs, je tape déjà beaucoup de balles, je percevais bien le risque de développer un swing pour faire des tests, et pas forcément pour bien jouer sur le parcours.
La raison en est simple : Dans un studio ou au practice, il y a peu de variables qui interviennent.
Familier du Trackman depuis des années, j’ai appris à faire « bouger » les chiffres du radar.
Depuis 7 ans, j’ai même considérablement gagné en vitesse de swing, passant en moyenne de 92 mph au drive en 2013 à 108 mph en 2020.
Ce saut est considérable pour un simple amateur, et je l’attribue à trois facteurs : Taper des milliers de balles par an, développer une amplitude de mouvement extrême, et mettre mis sérieusement à la course à pied.