La première fonction d’un journaliste consiste à raconter ce qu’il voit ou ce qu’il entend. L’idéal étant de rapporter l’information sans la connoter ou alors lui apporter une valeur ajoutée. Ci-après, je voudrai vous raconter une observation que j’ai pu faire en ce tout début du mois de janvier 2023, en partageant une partie de golf avec deux femmes, et un homme de plus de 75 ans. Cette partie m’a rappelé que la population golfique en France vieillit, et que je dois en tenir de plus en plus compte dans mes choix éditoriaux. A plus de 70 ans, il ne s’agit plus d’aiguiller les golfeurs sur des solutions pour taper des drives à la sauce McIlroy, mais au contraire, de faire des observations ou des commentaires, dans le but d’aider les personnes concernées, à prendre plus de plaisir sur le parcours. Et c’est largement possible…
La population golfique vieillit en France
En 2010, quand j’ai commencé à écrire sur JeudeGolf.org, j’avais 34 ans.
Aujourd’hui, treize ans plus tard, j’ai déjà 47 ans, et je me rapproche à grand pas du statut de senior.
A ce titre, je me sens beaucoup plus concerné par les débats qui traversent notre société sur l’âge de départ à la retraite, et en même temps, un sujet que je ne trouve pas assez mis dans la balance, l’emploi des seniors ou des plus de 50 ans, qui est chez nous, un des plus bas ou plus mauvais de la zone Europe.
Bonjour. Je vais vers mes 68 ans cet été. J’ai intégré que je ne taperai jamais un drive à 220/250m comme un homme de 30/40 ans. Mon principal “souci” est de bien contacter la balle et de rester sur le fairway. Pour nous les seniors, le petit jeux est notre atout et j’en prend grand soin. Je travaille beaucoup mon petit jeux et le putting ce qui me permet de rester en moyenne boggey et je m’en satisfais.