On entend souvent dans la bouche des golfeurs que le bois 3 est le club le plus délicat à jouer du sac. En fait, c’est aussi mon cas, et c’est pourquoi je pense que cet article pourra être utile à pas mal de golfeurs qui grattent ou font des tops avec un bois 3 sur le tee ou pas, sans réellement en comprendre l’origine. L’idée de cet article m’est aussi venu après une petite discussion avec Glenn Mahler, au Titleist Performance Institute, qui me faisant tester des bois, m’a en fait mis sur la voie…
Au départ d’un trou sur le parcours, on a besoin d’un maximum de confiance.
La plupart du temps, sur un tee shot d’un par-4 ou d’un par-5, on est disposé à sortir le driver ou en tout cas, un club pour faire de la distance.
Pour ma part, sur environ 14 occasions, je ne suis pas systématiquement obsédé par le driver. Disons que je peux le sortir 10 fois, et dans certaine situation, je vais préférer assurer le coup avec soit un bois 3, ou soit un fer 3.
Au cours d’un ancien article basé sur une étude faite aux Etats-Unis, j’ai gardé en mémoire que pour assurer, entre un driver et un bois 3, contrairement aux idées reçues, le driver était bien souvent une meilleure option.
Pourquoi ? La tête étant plus large, le club est globalement plus tolérant, et pardonne mieux les coups décentrés.
En réalité, le choix du bois 3 doit plus se faire par rapport à une distance donnée, ou même la forme d’un trou, comme notamment un dog-leg qui peut imposer de jouer un bois 3 plutôt que le driver.
En me penchant sur cette question, j’ai passé en revue des centaines de photos de professionnels sur le practice de l’Open de France, pour constater avec surprise, et sans préméditation, qu’ils sont très peu nombreux à sortir le bois 3 à l’entraînement.