Ce n’est pas le centre des discussions les plus courantes entre golfeurs amateurs. Il est assez rare d’échanger avec ses partenaires de jeu, sur les pensées que nous avons pendant que nous préparons ou réalisons un swing de golf. Pourtant, la plupart des golfeurs pensent avant et même un peu pendant le swing. Les pensées de swings définissent même quelque part le golfeur ou la golfeuse que nous sommes. Pourtant, selon certains grands coachs de golf, la réussite du geste pourrait être bien meilleure si nous pouvions remplacer une pensée de swing par une image…ou mieux une sensation.
Mieux que les pensées de swings : Les coachs de golf en parlent le mieux…
Pour l’expert en performance, Tony Piparo, 75% des stimuli que nous croisons dans une journée sont d’origines visuels et naturels. Les pensées sont en fait des images, des visualisations de mouvements qui forcent nos yeux à se déplacer.
Il n’hésite pas à utiliser un mantra dans sa vie quotidienne « Si l’esprit bouge, les yeux bougent ». Il en déduit que le seul moyen pour que les yeux restent focalisés sur un point pendant l’exécution d’un swing, c’est de garder son esprit, et même mieux la pensée des yeux (la visualisation) sur une cible présélectionnée par rapport au départ de la balle depuis la face du club.
Pia Nilsson, auteur du livre « Chaque coup de golf doit avoir une cible » ajoute son commentaire au débat « et les sensations d’un swing ! »
Pensées de swings, visualisations, sensations… le swing de golf n’est donc pas un simple acte mécanique. Il est parfaitement connecté à l’esprit. La question, c’est qu’est-ce qui va être le plus performant pour un golfeur amateur, seul face à sa balle, et devant l’immensité des trajectoires possibles après le contact.
D’ailleurs, Tim Hovancsek, enseignant de golf américain basé à Phoenix ajoute lui-aussi sa pierre à la discussion « On parle bien d’un swing de golf, et non pas d’une frappe de balle ».