Coach de la joueuse de golf professionnel, et véritable phénomène, la Thaïlandaise Pornanong Phatlum (seconde du British Open 2018), l’enseignant de golf, l’Américain Stephen Moskal, est convaincu qu’il faut aller au-delà de la technique pour progresser au golf. Influencé par l’esprit de l’art martial Japonais de l’Aïkido, il pousse les étudiants de son académie, à mieux aligner le corps et l’esprit, et ce, comme facteur déterminant de la performance. Découvrez notre document exceptionnel et exclusif avec un entraîneur américain, parfaitement francophone, qui n’hésite pas à sortir des sentiers battus, et aller chercher dans une autre discipline, la clé pour bien jouer au golf.
Yannick BADUEL: Pouvez-vous nous dire un mot sur vous? Votre parcours? Votre métier? Et en particulier sur votre relation au golf?
Stephen Moskal: Cela fait maintenant 20 ans que j’enseigne le golf de manière professionnelle à temps plein.
Ça fait cinq ans que je gère ma propre académie qui porte mon nom MoskalGolf au sein du Belmont Country Club (situé en Virginie près d’Ashburn aux Etats-Unis – Côte Est)
Cependant, ma carrière professionnelle dans le golf a démarré bien avant, en 92, quand j’ai fait les qualifications du circuit français.
Le printemps suivant, j’ai également fait les qualifications du circuit professionnel Britannique, dit MasterCard Tour.
Avoir accès aux deux circuits m’a permis de jouer des saisons complètes d’environ 20 tournois.
Certains de ces tournois faisaient aussi partie du circuit Challenge Tour.
Le but évidemment était de faire des performances qui m’aurait permis d’accéder au circuit européen, qu’on appelait à l’époque le Volvo Tour.
Malheureusement, je n’ai pu achever ce but.
En ce qui concerne l’enseignement du golf, cette activité a démarré bien avant que je ne passe les cartes professionnelles du circuit.
En effet, en 1990 j’ai été embauché en tant que “moniteur” de golf dans un golf rustique dans l’Eure et Loire.