Stéphane Mourgue, l’accent chantant de la Provence, aime questionner son interlocuteur, non pas seulement sur sa culture golfique, mais au-delà, sur la compréhension que son interlocuteur a du jeu de golf. Pourquoi un fer est-il dessiné d’une certaine façon, et jamais remis en cause ? Quel est le but d’un golfeur sur le parcours ? Des questions en apparence simple, mais qui peuvent rapidement désarçonner, car à force de chercher le swing parfait, le jeu parfait, le score parfait, parfois, en chemin, on perd le fil. Pour arriver à un résultat, il faut déjà savoir ce qu’on fait là, sur un parcours. Et pour cela, plus que revenir aux bases, il faut savoir revenir aux origines du jeu, et ne pas se tromper sur la nature profonde du golfeur (ou de la golfeuse). Interview à retrouver en parallèle sur JeudeGolf.tv pour parler du mental au golf.
Qu’est-ce qui distingue le prédateur de la proie ? Le lion va-t-il plus vite que la gazelle ? Le tigre est-il plus puissant que la vache ? L’ours est-il plus agile que le poisson ?
Pince sans rire, Stéphane Mourgue, coach au golf du Domaine de Manville, aime sans doute surprendre son interlocuteur, le titiller, pour surtout l’amener à réfléchir, se poser les bonnes questions.
La différence majeure entre le prédateur et la proie, c’est la vision !
Le prédateur porte son regard droit devant lui, alors que la proie dispose le plus souvent d’une vue périphérique. C’est cela qui les distingue.
Non sans humour, il rappelle les noms des plus grands champions de golf de tous les temps… Comment est surnommé le meilleur d’entre tous ? Tiger Woods en référence au tigre, un prédateur, mais aussi Jack Nicklaus, l’ours blond, ou encore Greg Norman, le requin blanc, et n’oublions pas Paula Creamer, la panthère rose… les meilleurs golfeurs sont surtout, et avant-tout des prédateurs.