On a déjà pu évoquer ce sujet, et à diverses occasions sur MyGolfMedia.com ou JeudeGolf.org, le choix du putter devrait être le premier club à fitter dans son sac de golf. De mémoire, c’est même sans doute l’un des plus anciens sujets sur le site, et traité avec l’apport d’Alexandre d’Incau, clubmaker à Seignosse. Peut-on encore écrire quelque chose de nouveau à ce sujet ? Il semble que la réponse soit positive, et cette fois inspirée d’un récent travail de recherche effectué par le Dr Sasho MacKenzie, un spécialiste de renommée mondiale en biomécanique, et qui a récemment mis en ligne le résultat de son étude, au travers de deux vidéos payantes, via Twitter.
Sasho MacKenzie, la référence de l’analyse de swing de golf des années 2010-2020
Je dois bien avouer guetter les écrits ou les recherches de Sasho MacKenzie, car il est un des trop rares experts dans le domaine du golf, à écrire ou publier des études véritablement passionnantes, et en même temps utiles sur la pratique du golf.
Cela sort des poncifs sur comment ne pas faire de slice, définitivement le sujet le plus recherché sur Internet, et traité sous toutes les coutures par tous ceux qui espèrent devenir les prochains « David Leadbetter » de la vidéo de golf…
Il n’y aura jamais un autre David Leadbetter, de même qu’il n’y aura sans doute jamais un autre Sasho MacKenzie.
Avec l’usage constant du conditionnel “wouuld”, les conclusions de Sasho Mackenzie paraissent, pour le moins, très hésitantes ainsi :
-” it appears as though a player’s kinematic stroke signature remains relatively distinct
regardless of model, while subtle changes to kinematics also occur. The most practical of these
changes to a golfer or club fitter would be the influence on impact location and face angle.
To encourage a more heel-ward impact location or more open face angle at impact, a player would
be best served by a TH style putter. Conversely, a FB model would promote a more toe-ward impact
location and more closed face angle at impact.”
Sasho Mackenzie indique par ailleurs, avec la plus extrême réserve que :”These findings may have important
implications for fitting the style of putter to a particular stroke or individual golfer as golfer applied
kinetics would be strongly associated with the ‘feel’ of a putter.”
Donc, si je résume, d’après Sasho, le style de putter a “peut-être” une influence importante et la cinétique du golfeur paraîtrait fortement associée à la sensation percue.
On ne peut que s’interroger sur la contradiction entre les “peut-être” (may have) et les “serait” (would) et les “important” et “fortement” (strongly)
A remarquer, par ailleurs, que Sasho n’évoque aucnnement la question de l’équilibre du putter et de son poids total – pas que celui de la tête- éléments qui , comme nous n’avons cessé de le constater sur plus de 1200 golfeur fittés, ont, très généralement, un effet très marqué sur les senations, et l’enemble des mouvement du putter dans le swing.
Enfin, bien que Sasho écrive qu’il n’a pas de conflit d’intérêt, Laurent Agostini relève , à juste titre, qu’il est sponsrisé par Ping
Des formulations prudentes sont habituelles dans les travaux scientifiques. Quand l’auteur ne conclut pas en disant que des études complémentaires seront nécessaires pour confirmer les résultats. Cela ne signifie pas que l’auteur n’est pas sûr de ce qu’il affirme.