A la suite d’un précédent article, un lecteur m’a adressé la question suivante : « Vous évoquez souvent la possibilité de coller du plomb sur le driver. Cela veut-il dire que les têtes sont limitées en volume mais pas en poids ? » Cette question est l’occasion d’approfondir le sujet du poids d’une tête de driver, qui effectivement, à la différence de la dimension n’est pas réellement aussi contrainte par le législateur. Beaucoup de golfeurs l’ignore, mais le poids a une relation directe avec le moment d’inertie, et c’est sans doute un des éléments les plus importants pour ajuster vitesse de swing, contrôle des trajectoires, et smash factor.
La difficulté de choisir le bon driver
De nouveaux drivers sortent tous les ans… La plupart du temps, ils obéissent aux mêmes standards de productions.
Si les marques rivalisent de créativité pour tenter de se différencier sur les couleurs, le look, et éventuellement le son… une tête de driver reste désespérément normée, de telle sorte qu’elle ne peut pas vraiment varier d’une année sur l’autre, ou d’une marque à une autre…
Pourtant, la plupart des golfeurs, amateurs ou professionnels, recherchent le plus souvent à augmenter la vitesse de balle après l’impact et/ou à baisser le taux de spin.
Bonjour Laurent,
Pour ma part, je ne monte que des drivers Tom Wishon, avec le 919thi par exemple on a la possibilité d’ajouter jusqu’à 9gr dans le hosel.
Bien avant çela, il faut ; une fois le shaft déterminé la longueur validée, fonction de la vitesse et des caractéristiques du joueur, monter le driver sans aucun poids, puis a l’aide d’un trackman ou autre, faire taper des balles, relever les caractéristiques, puis ajouter une à une des pastilles de plomb de 2gr jusqu’à obtenir la diminution de la vitesse de swing, bien sûr en contrôlant l’effet sur le “smatch factor”. Cest ensuite au montage définitif que j’ajoute le poids défini dans le hosel.
Pour ce qui est des Drivers XXIO que les seniors aiment bien, (en général ceux qui n’ont pas de swing) je suis toujours surpris des fréquences exessivement basses :190 / 195 qui ne correspondent pas aux valeurs normales recommandées en clubmaking, qui plus est avec un shaft non aligné, pour moi c’est vu le positionnement prix absolument scandaleux, il est vrai qu’il ne retiendront que le seul bon drive à 160/170 mètres en rapport à tous ceux qu’il sont hors piste !
Bravo Laurent pour toutes vos analyses, quand à la balance à swingweight dans mon atelier elle est sous la poussière, je lui préfère largement le M.O.I.
Cordialement et un très bon 2023.
Claude
Il n’y pas de poids maximum autorisé pour une tête de driver. Tu peux la faire, par exemple, au poids de celle d’un putter, c’est à dire à plus de 350g.
Excellent pour le MOI et pour le smash… à condition de pouvoir agiter l’engin.
Comme tu le sais, l’energie transmise, et donc le smash, sont fonction du carré de la vitesse de l’objet qui entre en collision, multiplié par sa masse. Donc il y a un optimum à trouver. Ni trop lourd, ni trop léger, ni trop long, ni trop court.
Après, lorsque tu fais la liste des paramètres de réglage d’un driver, plus d’une dizaine, , et que tu calcules le nombre de combinaison possibles, ru ariives à pus de 1,5 million de possibilité. Ceci signifie ckairement que si , dans un magasin , tu tombe ssur un driver qui te convient “fitté’ à la mode magasin ou pas, c’est que c’était ton jpur de chance.
pardon pour les fautes de frappe !
Merci André de votre réponse.
Sachez André que je montre vos vidéos a mes golfeurs ‘vaccinés’ par les grandes marques présentes dans les 5 magasins de golf qui m’entourent ici au pays basque, à moins de 10 kms, sans oublier les pros, hommes sandwich souvent habillés et équipés par ces mêmes magasins, bien sûr on me prend pour un farfelu quand je parle de longueurs de shafts de driveur, de fréquences d’alignement, et je n’en dis pas trop, si je m’avance à parler de smatch factor ou d’énregie cynétique, là je prends des risques ! Heureusement que je fais ça par passion, pour mes proches et quelques amis.
Cordialement et amitiés à Alex.
Cl