En janvier 2017, la société sud-coréenne Volvik était toute heureuse de signer la star américaine Bubba Watson, pour qu’il mette en jeu la balle S4 sur le PGA TOUR. Alors déjà adepte d’un driver rose, et après avoir joué pendant des années une Titleist Pro V1x, l’américain tentait un coup. Pour Volvik, c’était enfin la reconnaissance ultime pour une marque en recherche de crédibilité chez les hommes. Cependant, l’expérience aura tourné court, moins de onze mois après le début de l’aventure, Watson retourne à ses premiers amours avec perte et fracas, et surtout, après une saison complètement ratée.
Bubba Watson le fantasque
L’histoire veut que Bubba Watson, plus long frappeur sur le PGA Tour au début des années 2010, se soit intéressé à la balle Volvik, après avoir assisté à un concours de long-drive, discipline dans laquelle des cogneurs se livrent à un concours spécifiquement de distance avec des drivers ajustés pour cette discipline.
Volvik sponsorise en effet ce type d’événements, et y construit habilement sa notoriété.
Watson plus long frappeur sur le tour professionnel, et une balle pour champion de long-drive, les conseillers marketing du joueur n’ont pas mis longtemps à flairer la bonne affaire, et suggérer le rapprochement.
Quelques semaines plus tard, le joueur recevait des balles, notamment avant le championnat du monde HSBC en Chine. C’était fin octobre 2016.
Bubba tapa différents coups avec plusieurs balles, et ne trouva rien à y redire.
Bubba jouait déjà un driver rose. Pourquoi pas une balle de couleur fluo ? L’idée a fait son chemin, et début janvier 2017, les deux parties annonçaient un rapprochement pour plusieurs années.
Le double vainqueur du Masters, régulièrement dans les 15 meilleurs golfeurs du monde nous dévoilait une autre partie de son tempérament : Faire de l’argent sur son image.
Son côté déluré ou déjanté, n’était donc pas qu’un simple moyen de s’exprimer ou se distinguer dans un environnement où beaucoup de professionnels manquent singulièrement de personnalités.