Alors que les clubs de golf vont devoir équilibrer leurs comptes 2020 après leur fermeture pendant le confinement, et qu’ils devront compter pour cela sur la participation des golfeurs, que ce soit leurs abonnés ou les golfeurs itinérants. Alors que le futur président de la FFG fait la plus grande place aux jeunes pour le développement du golf en France. Il convient de constater que ces projets ne pourront se réaliser que grâce aux golfeurs seniors (entre 50 et 64 ans) et vétérans (65 ans et plus), qui représentent tout de même 61 % des licenciés en France.
S’il ne faut pas s’attendre à ce que les golfeurs seniors résolvent tous les problèmes du golf, ils ont une place importante qu’il conviendrait de ne pas négliger.
Ce n’est pas une surprise. Les golfeurs les plus âgés sont souvent ceux qui soutiennent de nombreux clubs par leurs consommations (abonnements, green fees, club-house, cours, stages, etc.) et qui continueront à le faire certainement dans le futur.
Cela signifie que pour que le golf continue à être dans une position globalement saine, il doit non seulement inspirer la prochaine génération à se lancer dans le golf et à y participer régulièrement, mais aussi faire en sorte que les golfeurs d’âge moyen qui pourraient avoir cessé de le faire reviennent au golf, et également que de nouveaux golfeurs dans la quarantaine, la cinquantaine, la soixantaine (et même plus) soient attirés vers le jeu.