Au cours de sa récente interview sur notre média, Michel Niedbala a lâché une phrase dont le sens nous a paru très important « On n’hérite pas toujours de beaux terrains. » C’est quoi un beau terrain avant la construction d’un golf ? En région Parisienne, l’exemple du Golf de Fontainebleau est souvent mis en avant, justement au moment de parler de beaux terrains, et jouable toute l’année. Il a une particularité très forte, et qui mérite de s’y intéresser…
Le Golf de Fontainebleau : Un terrain de référence ?
Inauguré en 1909, il est en fait l’un des plus anciens golfs de France.
Sur le site Internet du Golf, on peut lire « Ses fairways, relativement étroits, sont bordés d’arbres d’essences variées, de pins, mais aussi de bouleaux, de merisiers, de hêtres et de chênes centenaires. Ils sont très défendus par 103 bunkers de sable fin, mais aussi par des taillis épais de bruyères, lilas, fougères et genêts, qui en font le charme et la difficulté et composent, en fonction des saisons, une symphonie de couleurs et d’odeurs. »
Mais plus important « Grâce à son sol sablonneux, le terrain est souple et offre l’immense avantage d’être parfaitement jouable quelles que soient les conditions atmosphériques. »
Jouable quelles que soient les conditions atmosphériques !
Et effectivement, Fontainebleau est souvent cité en exemple, et notamment l’hiver, quand d’autres parcours sont boueux, Fontainebleau présente au contraire un terrain jouable toute l’année.
Le sol sablonneux, c’est donc une grande partie de la réponse ?
Un exemple qui en inspire d’autres, et plus récents
C’est justement ce qui a dirigé la conception du golf 9 trous de Cap-Malo en Bretagne, et plus récemment que Fontainebleau.
Cet été, avec un sol sablonneux (450 tonnes de sable sont apportées chaque année depuis 3 ans), le golf n’a pas « grillé », malgré un ensoleillement en hausse de +20% en août, et une baisse des précipitations de l’ordre de +83% en Juillet (source Infloclimat.fr).