Fin avril, le golf de Vuissens en Suisse (canton de Fribourg) a été l’objet d’actes de vandalismes (trois greens ont été sérieusement endommagés). Cet acte non-revendiqué à fait suite à plusieurs attaques similaires en Suisse (Lausanne, Genève, et Payerne) ou en France (Saint-Cloud), pour lesquelles l’argument le plus souvent mis en avant était « trop gourmand en eau » ou « destructeur de la faune ou de la flore ». Plus récemment encore, en France, près de Perpignan dans les Pyrénées Orientales, un projet de nouveau golf validé en 2019 pourrait être remis en cause par des recours déposés par une association écologiste, en pleine période d’économie d’eau. Dans un tel contexte, peut-on imaginer la mise en chantier de nouveaux parcours, en France, en Belgique ou en Suisse ?
Les golfs de plus en plus fréquemment vandalisés, et pas seulement en France
En pleine nuit, des individus se sont introduits sur le golf de Vuissens (près d’Yverdon-Les-Bains) pour retourner la terre de plusieurs greens, et de manière à les rendre inutilisables.
Certainement le fait de militants écologistes convaincus, le golf de Vuissens est paradoxalement détenteur d’une certification écologique GEO « gardien d’une propriété d’importance culturelle, bien intégrée dans une zone d’agriculture intensive. Le domaine offre une zone de repos et de confort pour de nombreuses espèces, ainsi que la possibilité de se naturaliser davantage au profit de la faune locale »
Comme beaucoup de parcours en Europe Continentale, le Golf de Vuissens avait déjà entamé un processus visant à réduire son utilisation des produits chimiques, et engrais.
La balle (de golf) est dans le camp de la FFG. Elle doit impérativement et rapidement faire une campagne nationale d’information auprès de tous les médias papier, radio et TV. Sinon, on va se faire tout simplement “bouffer” par ces abrutis d’écolos. De plus en plus de golfs vont se faire vandaliser et détruire avec, en bonus, l’approbation des Français. Comme l’a dit notre Président Chirac “La maison brûle et nous regardons ailleurs”. Si nous ne voulons pas devenir des parias, des nantis, de sales riches aux yeux d’une grande partie des Français, il faut réagir fort et vite pour sauver notre sport favori.