Depuis plusieurs années, la Fédération Française de Golf, et les principales chaines regroupant des parcours, se sont mis en quête de créer des nouveaux golfeurs, pour assurer la pérennité de la filière, des clubs, et des emplois. Pour un pays plutôt latin de 67 millions d’âmes, effectivement, le nombre de licenciés peine à dépasser les 400 000 depuis bientôt une décennie. Ce chiffre ramené à la population totale illustre que moins de 0,6% de la population se licencie dans ce sport qui a pourtant beaucoup à apporter. Parmi ceux qui travaillent tous les jours dans la poursuite de cet objectif louable, beaucoup considèrent que le golf souffre pourtant de deux maux : Un manque de visibilité à la télévision, et en complément l’absence d’un grand champion majeur. Les exemples de Yannick Noah pour le tennis ou Martin Fourcade pour le biathlon sont souvent mis en avant. Est-ce pourtant le seul constat à faire ?
En dix ans d’interviews d’acteurs de la filière golf, quand je demande « qu’est-ce qu’il faudrait faire pour développer la pratique du golf en France ? », on m’a souvent pour ne pas dire exclusivement répété : Un grand champion.
Il me semble plus évident de considérer le golf comme une offre, et de considérer la population comme une demande.