Peu à peu, les principaux marchés mondiaux de golf réouvrent à la suite de la crise du coronavirus, et il semble que dans beaucoup de pays, France inclus, les mêmes constats reviennent : Il y a une véritable avidité pour le jeu, et une augmentation du nombre d’abonnements dans les clubs. Quels sont les ressorts de cette nouvelle demande ? La frustration du confinement ? Passer du temps dehors ? Se retrouver avec des amis ? Est-ce un phénomène passager ou quelque chose de plus profond ?
Pour les pays qui ont expérimenté le confinement, les individus sont donc restés la plupart du temps entre « 4 murs », et pour les plus citadins, déconnectés de l’environnement naturel.
Pendant cette crise, on a beaucoup entendu les psychologues parler des effets du confinement sur notre moral.
Un aspect a été un peu évoqué : La psychologie « environnementale » qui théorise les bienfaits de l’interaction entre l’homme et les espaces verts, en somme, la nature.
C’est peut-être là un élément qui contribuerait à expliquer pourquoi depuis le déconfinement, près des grandes cités, les parkings des golfs ne désemplissent pas.
Cette crise a bien entendu eu un impact économique très négatif sur la filière golf, mais pourtant, elle pourrait paradoxalement représenter une opportunité nouvelle.
Celle de mettre en avant une forte vertu du golf, la connexion avec l’environnement naturel, qui pourrait s’incarner dans une nouvelle manière de communiquer, et de présenter l’activité golf aux non-golfeurs.
Une manière de valoriser l’accès aux golfs à travers le fait de répondre à une demande grandissante pour accéder à plus d’espaces « verts ».
Sur Le Figaro et dans la presse, de nombreux articles fleurissent pour commenter le besoin de nombreux français de quitter la ville pour la Campagne, à la faveur du télétravail, et donc de ce fort besoin pour retrouver plus d’espace.