On entend souvent que la femme est l’avenir de l’homme. En matière de golf, c’est encore plus vrai. A un moment où globalement dans le monde, le nombre de pratiquants golf stagne, ce qui est aussi le cas en France, il est peut-être grand temps de se poser la question « Comment attirer plus de golfeuses ? ». Selon les pays, la gente féminine représente déjà entre 20 et 25% de la population golfique. Passer de 25 à 50%, cela équivaudrait en France à 200 000 joueuses de plus ! Exactement ce dont la fédération aurait besoin pour atteindre son objectif de dynamisation, et renouvellement de la filière !
Une question qui n’est pas nouvelle pourtant…
La place des femmes dans le golf est souvent au centre de débats, mais pas toujours les bons.
Ces dernières années, certains clubs de golf « men’s only » au Royaume-Uni se sont fait remarqués dans le mauvais sens du terme, en confirmant la permanence de cette règle d’un ancien temps.
Parallèlement, aucun club n’a eu l’idée d’un « women’s only » qui au-delà de la boutade aurait eu le mérite de mettre les préoccupations des golfeuses au centre du club.
Les femmes sont stratégiques pour le développement du golf dans le monde, et particulièrement chez nous.
Stratégiques, car elles représentent à la fois une population sous-représentée dans le golf, et donc un fort potentiel inexploité.
En 2017, ce constat n’est pas nouveau.
Dès 2013, l’association des propriétaires européens de parcours tout comme la PGA of America identifiaient les femmes comme un relais de croissance indispensable pour dynamiser la filière à horizon 2020.
En plus d’être une évidence, une étude Syngenta « The Global Economic Value of increased Female participation in golf » a récemment mis en exergue les atouts et les handicaps liés à la participation des femmes.
Dans ce cadre, 14,000 personnes ont été interrogées dans huit pays majeurs du golf, allant des USA à l’Australie, en passant par le Canada, le Royaume-Uni, la Suède, la Corée du Sud, le Japon, et la France.