Au milieu des années 2000, le plus beau swing du tour, était encore trop tendre pour se hisser au niveau des Woods, Mickelson, Els et autre Singh. Dix ans plus tard, la question est de savoir s’il pourra rattraper la jeune génération incarnée par Spieth, McIlroy, Day et Fowler. Pourtant entre deux époques, l’australien qui a aujourd’hui 35 ans, a pris un temps le titre de numéro un mondial, et une victoire au Masters 2013, mais finalement, sans jamais durer au sommet comme son talent semblait pourtant l’y prédestiner.
Après deux années sans victoires, il vient tout juste de remporter le Honda Classic, et se prouver beaucoup de choses…
21 mois qu’il attendait de sentir à nouveau le parfum de la victoire !
Beaucoup d’analystes se sont demandés si Adam Scott arriverait à nouveau à faire la différence, passant d’un long-putter à un putter plus conventionnel.
Ce n’était pourtant pas la seule équation que devait résoudre Scott en 2016 :
- Changer de putter !
- Changer de caddy ! Steve Williams n’est plus à ses côtés à plein temps.
- Changer de style de vie ! Il est papa d’une petite Bo Vera depuis un an.
Adam Scott, adepte du belly-putter
En 2011, comme beaucoup de professionnels, il avait adopté un belly-putter, et bien lui en avait pris, puisque deux ans plus tard, il parvenait enfin à remporter son premier majeur, le Masters.