La crise du coronavirus a bouleversé le mode de fonctionnement du golf professionnel. Mis à l’arrêt pour plusieurs mois, les différents circuits professionnels ne savent pas vraiment sur quel pied danser pour se relancer. Le PGA Tour imagine une quatorzaine obligatoire pour les joueurs en provenance de l’extérieur des Etats-Unis. Le circuit américain imagine toujours reprendre sans la présence du public. De son côté, l’European Tour vient d’annoncer son projet très « les anglais parlent aux anglais » avec une série de tournois exclusivement au Royaume-Uni, et toujours avec un principe de quatorzaine. Pour les golfeurs du vieux-continent, est-ce que cette situation ne serait pas l’occasion de changer la donne, et enfin, tenir compte d’une réalité : Celle du Brexit !
Boris Johnson l’a voulu. Il l’a eu. Le Royaume-Uni a bien quitté l’Union Européenne.
A Bruxelles actuellement, et moins médiatisé pour cause de déconfinement, les diplomates, dont Michel Barnier et David Frost, discutent toujours d’une sortie négocié.
Cependant, la pire crise économique de l’histoire pourrait reléguer au second plan les questions d’une sortie sans accord, spectre toujours agité par le Premier Ministre Anglais.
Selon les propos du chroniqueur du Times, Iain Martin, un pro-Brexit « le Brexit ne serait rien de plus qu’une anicroche en comparaison de l’ampleur du choc de la pandémie »
Si le Royaume-Uni est effectivement sorti de l’Union européenne le 31 janvier dernier, les futures relations entre les deux parties ne sont toujours pas décidées.