Après chaque grande victoire, Bubba Watson a tendance à laisser échapper quelques larmes. Que l’on aime ou que l’on n’aime pas le gaucher de Bagdad (Floride), il reste une figure du PGA Tour, et surtout un golfeur qui ne dissimule pas ses émotions. Sur le parcours du Riviera Country Club, Bubba a obtenu sa dixième victoire en carrière sur le circuit. Un objectif qu’il s’était fixé quatre ans plus tôt, et qu’il a bien cru ne jamais pouvoir atteindre. Plus que les observateurs, il est probablement le plus surpris par son propre palmarès, lui qui n’a jamais pris de cours de golf, et a toujours fait les choses à sa manière… la méthode Bubba qui est tout sauf orthodoxe.
Comment imaginer qu’un golfeur qui hook autant la balle, la slice parfois, ne putt pas toujours comme un maestro puisse devenir l’un des meilleurs joueurs du monde ? Cette question, c’est Bubba lui-même qui se la pose.
Détenteur de deux Masters, le plus suprême des tournois majeurs qu’un golfeur puisse remporter, Bubba Watson n’est pourtant pas là par hasard.
Pendant des années, il a été le plus long frappeur de drive sur le circuit professionnel avec des moyennes au-delà des 315 yards (288 mètres).