En dehors de ce que le jeu de golf nous apporte en plaisir, quelle est son influence sur nos années qui passent. Est-ce que l’âge qui s’accompagne de la sagesse, peut faire de nous de meilleurs golfeurs, ou bien nous contraint-il à accepter une certaine stagnation, voire à admettre que nos performances sont progressivement en baisse ?
On pourrait simplement étudier les progressions ou régressions de handicap des golfeurs en fonction de leur âge, mais il y a d’autres paramètres qui sont plus difficilement quantifiables et qui influencent ces classements par handicap de jeu.
Leur disponibilité justifie que les seniors soient aujourd’hui majoritaires sur les parcours
Plus on avance en âge, et en principe plus on a de temps disponible pour jouer au golf : les enfants ont grandis et nous permettent d’être plus disponibles pour pratiquer notre activité favorite, les ambitions professionnelles laissent aussi davantage de temps aux seniors, et enfin la retraite permet de pouvoir jouer tous les jours.
La tranche d’âge des 20/30 ans est celle où l’amélioration des résultats golfique est la plus significative. Un grand nombre de ces « jeunes golfeurs », en plus d’être au meilleur de leurs capacités physiques, n’ont pas encore à gérer de contraintes familiales, et ils disposent ainsi de plus de temps pour s’adonner à leur sport favori. Tous les critères pour progresser rapidement au golf sont donc réunis.
Dans une large mesure, les 30/40 ans sont un groupe démographique qui représente actuellement une « génération perdue » pour le golf. C’est la tranche d’âge ou l’on se trouve souvent dans la partie la plus intense de nos carrières professionnelles, et, ou avec des enfants en bas âges que l’on peut difficilement délaisser plusieurs heures le week-end pour aller jouer au golf, la pratique régulière de ce sport est plus compliquée.
Il suffit de regarder les adhésions sur la liste des membres d’un club, pour découvrir que ce groupe démographique ne passe pas actuellement beaucoup de temps sur un terrain de golf.