En l’espace de quelques jours seulement, j’ai connu deux parties de golf radicalement différentes. La première, jouée avec un score de 23 coups au-dessus du PAR, et la seconde, en seulement 10 coups au-dessus du PAR, soit un écart de 13 coups, et sans changer de swing, de technique ou de clubs. Pendant la première partie, les mots qui me venaient : Frustration, colère, renoncement et incompréhension. Pendant la seconde, au départ du premier trou, je n’avais qu’un objectif : Changer d’attitude. Pour ce faire, j’ai utilisé trois termes que je me suis répété pendant toute la partie : Attitude, instinctif, et ne pas seulement regarder…voir. Cette expérience m’a poussé à m’intéresser au « wording » ou les mots qu’utilisent les golfeurs professionnels sur le parcours, pour justement optimiser leur jeu, et obtenir plus de plaisir.
Au golf, il faut finir par admettre que l’attitude fait tout ! Développer une attitude résolument positive quels que soient les événements est un atout majeur pour globalement sortir d’une partie avec un sentiment de satisfaction.
Au niveau amateur, il y a bien au moins une certitude, nous allons manquer des coups.
L’issue de notre partie se décide en majorité selon l’attitude que nous allons développer après ces coups manqués, et les conséquences que cela va engendrer sur les coups suivants.
Les bons coups ne sont pas un enjeu… Le plaisir après avoir tapé un bon coup finit par s’estomper rapidement, et mis à part peut-être le dernier putt du dernier trou, et si justement il permet de faire un très bon score… La plupart du temps, le golf ne nous laisse pas le temps d’apprécier. Après un bon coup, il faut rapidement enchaîner avec le suivant.
A l’inverse, un mauvais coup peut laisser une trace plus forte, et des conséquences plus importantes sur un temps plus long.
Pour un amateur en progression, on entend souvent qu’il faut éliminer les « swings thoughts » ou pensées de swings pour privilégier un swing fluide et naturel, plutôt qu’un swing contrôlé et trop réfléchi.