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Clubmaker : Un métier d’artisan menacé quand la qualité n’est pas au rendez-vous ? Les amateurs témoignent

Clubmaker : Un métier d’artisan menacé quand la qualité n’est pas au rendez-vous ? Les golfeurs amateurs témoignent
« Quand la qualité du fitting n’y est pas, ce sont tous les clubmakers qui en pâtissent ! »

Le golf, sport de précision par excellence, nécessite des outils parfaitement ajustés à chaque joueur. L’un des acteurs clés de cette personnalisation est le clubmaker, véritable artisan du club de golf, qui se charge de créer ou d’ajuster les clubs de golf en fonction des spécificités de chaque joueur. Au-delà de sa technique irréprochable, le clubmaker est un expert de la compréhension de l’interaction entre le joueur et son équipement, qui vise à améliorer le confort, le contrôle et finalement, la performance du golfeur. Pourtant, si ce métier requiert un niveau élevé de compétence et de professionnalisme, il semble aujourd’hui être menacé par des pratiques de moindre qualité. Certains clubmakers, selon leurs confrères, effectueraient un travail insatisfaisant, faisant naître un malaise dans la profession. Ce phénomène, loin d’être anodin, pourrait engendrer des conséquences sur l’ensemble du métier, écornant sa crédibilité auprès des consommateurs : les golfeurs amateurs.

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Pour mieux comprendre ces enjeux, nous nous sommes tournés vers des professionnels du métier, mais aussi vers les utilisateurs finaux, ces golfeurs amateurs, pour recueillir leurs avis et leurs expériences. Quel est l’impact réel de ces mauvaises pratiques sur le métier de clubmaker ? Comment les golfeurs perçoivent-ils le fitting et le clubmaking ? Et comment distinguent-ils le travail bien fait du travail bâclé ? Autant de questions auxquelles nous allons tenter de répondre dans cet article.

Le désarroi des professionnels : l’exemple d’Alexandre d’Incau

Alexandre d’Incau, ProClubmaker basé à Seignosse, est l’un de ces artisans passionnés du golf qui font face à la détérioration de leur image de marque due à des pratiques insatisfaisantes de la part de certains de leurs confrères. Il témoigne avec une certaine inquiétude de sa récente expérience de “rétrofitting” d’une série de clubs montés par un autre clubmaker.

En examinant de plus près le travail effectué sur ces clubs, Alexandre a relevé de nombreux problèmes : des shafts mal alignés, des équilibrages irréguliers, des fréquences incohérentes… Les détails techniques peuvent sembler obscurs pour le golfeur moyen, mais leur impact sur le jeu est bien réel.

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Fondateur du site en juillet 2010, découvre le golf à l'âge de 10 ans au travers d'une première expérience de caddy en Angleterre (Golf d'Uckfield/Essex) en 1985. Journaliste professionnel sur le golf, co-auteur du livre Tiger Woods, l'homme aux deux visages aux éditions SOLAR en septembre 2018. Dans ce cadre est intervenu sur la Matinale de RTL dans la rubrique 3 minutes pour comprendre animée par Yves Calvi, et sur un reportage réalisé par la direction des sports de M6 pour le magazine du 12.45 du samedi 29 septembre. Se déplace chaque année aux Etats-Unis pour interviewer les principaux acteurs de la filière Golf, aux sièges des marques en Californie ou au PGA Merchandise Show à Orlando.

2 COMMENTS

  1. Un peu surpris par cet article, car je ne sens , pour ma part, nullement le métier menacé. Bien au contraire.
    Notre croissance a été constante depuis plus de 17 ans et cette année, le bond est vraiment spectaculaire.
    Ceci nous paraît traduire le fait que de plus en plus de golfeurs perçoivent le côté pernicieux de l’industrie du matériel de golf, côté grandes marques.
    Certes les produits livrés par ces marques, têtes de clubs essentiellement, sont, la plupart du temps, de bonne, voire d’excellente qualité, mais le business modèle, et le discours qui accompagne , souvent trompeur, lorsqu’il n’et pas clarement mensonger est, efectivement, pernicieux pour les golfeursque cela conduit à dépenser régulièrement, en vain, des sommes considérables . De même que le sont les évolutions continuelles des caractéristiques des têtes, conduisant à ces drivers injouables efficacement pour la grande majorité des golfeurs, et des séries aux lofts beaucoup trop bas sur lles ongs fers, qui sont alors achetés inutilement, et des pitching wedge à 42°, nécessitant, souvent, à la surprise de leurs acquéreur, d’acquérir deux wedges supplémentaires pour aller jusqu’au sand wedge…
    Et que dire de l’absence, trop souvent, de contrôle sérieux des spécifications des têtes de ces séries, avec des lofts et des swingweights erratiques, et des golfeurs s’étonnant de ne pouvoir échelonner correctement leurs distances ?
    Il est néanmoins cerain qu’il existe, pour ce qui est des artisans clubfitters/clubmaker, une vraie difficulté, en ce que l’appelation de ce métier n’est ni contrôlée, ni protégée, ce qui ouvre la voie à quelques opérateurs peu consciencieux, dénomés, aux Etats-Unis “cut and glue guys”. Et c’est donc aux consommateurs eux mêmes de s’informer de façon approfondie tant sur la formation, les certification, l’expérience et les références des uns et des autres. A cet égard les visites comparatives des sites et la recherche des avis des clients sont essentiels.
    Mais il est certain que par son objectif, qui est, avant toute chose, d’aider chaque golfeur à mieux jouer, et non de vendre toujours plus, et par ses méthodes, d’analyse, de montage, d’harmonisation des clubs entre eux, et de contrôle, le métier de clubfitter/clubmaker professionnel offre tout autre chose que celui de simple commerçant vendeur/fitter, se parant du titre de “clubmaker”, sans aucune formation à cet égard car, tout simplement, il semble que cela est vendeur.

  2. Ha , le fiiting / club making , c’est un sujet qui reste difficile à traiter. Le plus important étant pour moi le fitting statique et dynamique qui nous permet vraiment d’obtenir pour tous d’améliorer son jeu. Ensuite un club bien monté ( cohérence des lies , loft, shaft spinné ) et équilibré en swing weight constant et le grip adéquate permet largement et à coût réduit à la plupart des golfeurs de jouer au golf.
    Suite à votre article , j’ai fait un petit sondage (vous me direz non significatif parce que fait sur 15 joueurs) parmi des joueurs de gp et trophée séniors et j’ai constaté que seuls 10% avait des clubs montés par des CM.
    J’ai vu des inésis 900 très bien montés et d’autres clubs fittés vraiment limites. Tout cela pour dire que les très bons joueurs ont faits depuis longtemps la démarche fitting/ clumaking avec plus ou moins de succès, les autres n’en ressentent pas la nécessité avec surtout une certaine retenue quant au bienfaits significatifs de la démarche.