Pyramid Putters est un nouvel acteur dans l’industrie du golf depuis 2017. Cette nouvelle marque qui a déjà eu l’occasion de se présenter au PGA Show, a surpris le monde du golf avec un concept jamais déployé sur des putters, et pourtant inspiré des drivers. Trouvaille géniale ou futur flop, Pyramid Putters a au moins réussi un premier pari : Se faire remarquer. En trois ans, la marque prétend déjà avoir vendu pour 2 millions de dollars de putters, principalement aux Etats-Unis. C’est aussi un exemple de plus en plus fréquent de ventes directes du fabricant au consommateur, et via son site Internet.
Pyramid a repris le concept de face des drivers apportant une correction pour les frappes décentrées, et l’a appliqué aux faces de putter, soit le Gear Effect.
Le Gear Effect est un très vieux concept déjà employé depuis de nombreuses années sur les drivers. Une balle tapée en pointe revient en hook vers le centre, et à l’inverse, une balle tapée en talon revient en slice vers le centre…
Toute la question, c’est de trouver le bon équilibre, et encore avec deux autres paramètres mécaniques, le chemin du club, et la position de la face à l’impact, entre ouverte, fermée ou square.
Pyramid Putters prétend ainsi avoir mis au point une technologie qui permettrait aux frappes décentrées d’aller quand même relativement droites… On va plutôt parler d’une réduction de la dispersion, si cela fonctionne…
La promesse, c’est donc censé être un putter qui permet de jouer des putts plus droits qu’avec les autres putters.
Mirage ou miracle ?
Le point fort où Pyramid prétend se distinguer des autres marques, c’est donc par cette technologie conçue avec la tolérance en première obsession, et cela dès le moment du processus de conception.
Sur le site du fabricant, vous pourrez lire la phrase suivante, qui bien entendu, sonne comme une forte affirmation « Si vous manquez le centre de la face sur un putt de seulement quelques millimètres, votre putt à trois mètres du trou pourrait manquer sa cible ».