John Daly a eu 50 ans le 28 avril dernier. Il va ainsi pouvoir rejoindre le club fermé du Champions Tour. L’ancien vainqueur de l’US PGA a mené une vie extraordinaire, à la fois sur les parcours de golf, mais également en dehors. De grandes victoires au golf, mais également un perpétuel combat contre l’addiction à l’alcool, au sexe et au jeu.
Très loin de l’image de gendre idéal comme Tiger Woods a pu l’être dans ses plus belles années, ou de l’image aseptisée et contrôlée de certains champions de golf actuels, John Daly aurait pu être le héros d’un film qui aurait porté ce titre :
Moi, champion de golf, moche et méchant…
Et pourtant, en creusant un peu, on découvre un personnage hors du commun dans le microcosme du golf, avec un immense talent et aussi une immense détresse.
Quand John Daly apparaît sur la scène du golf dans les années 1990, il s’y impose rapidement comme le plus long frappeur.
Mais simultanément, c’est également une âme troublée qui s’illustre par ses excès en dehors des parcours de golf.
John Daly lui-même, estime qu’il a perdu environ 60 millions de dollars au jeu, et il a été au moins deux fois en cure de désintoxication pour alcoolisme.