A quelques jours du déconfinement annoncé, mais pas encore vraiment confirmé, les golfs commencent à édicter les conditions propres à la reprise du jeu. C’est par exemple, le cas du très beau Golf de Pont-Royal. Ce week-end, un lecteur nous a interpellé sur ces mesures spécifiques pour ce golf, avec finalement en toile de fond, une question « Les golfs ne risquent-ils pas d’en faire trop ? » Où placer le curseur entre sécurité sanitaire et territoire anti-anxiogène ?
Au risque de me répéter, entre l’article écrit au tout début du confinement sur une reprise idyllique et bucolique du golf, et ce qui se profile, l’ambiance autour de cette reprise s’annonce bien plus pesante, mais visiblement nécessaire, pour les golfs d’une part, et les golfeurs/golfeuses d’autre part.
Ce qui m’amène à préciser d’emblée, que chaque jour, le confinement entraîne son lot d’incertitudes et de questions. La vérité du 3 mai peut être battue en brèche par celle du 4 mai.
La crise sanitaire déstabilise, et le confinement pèse. Dans un monde où chacun a non seulement sa vérité, mais peut l’exprimer au plus grand nombre, et de plus en plus facilement avec les réseaux tellement pas sociaux.
Un jour, Didier Raoult peut s’exprimer pendant une heure sur BFM, et exprimer avec ses mots, son point de vue sur l’épidémie, sa vision et ses solutions, et le lendemain, le journaliste de l’émission « C’est à vous » Patrick Cohen, réaliser une chronique qui contredit en tout point les propos du premier nommé, et en avançant des arguments tout autant scientifiques.