Plusieurs phénomènes se télescopent en même temps depuis quelques mois, et mis en lumière par la crise du Covid. Les parcours de golf dans le monde en entier, aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, et même en France commencent à exprimer des difficultés réelles pour recruter du personnel, principalement les équipes terrains, et les greenkeepers. Les professionnels de la filière s’inquiètent d’un possible manque de personnel à très court terme, et donc une menace sur la pérennité des entreprises.
Difficulté à venir pour le recrutement du personnel dans les golfs
Dans bien des domaines, on rêve de remplacer l’humain par des machines. Dans le domaine du golf, ce n’est pas encore pour demain, et les équipes des golfs, à l’accueil, à l’entretien, au terrain ou au service en salle dans les club-houses jouent toujours un rôle capital, et parfois à tort, sous-estimé dans la vie des clubs.
Depuis les premiers confinements, nombre d’employeurs constatent une difficulté à ramener des collaborateurs au travail.
Dans le domaine du golf, c’est particulièrement trois critères qui commencent à sérieusement compliquer la tâche des recruteurs : Des horaires de travail en décalage avec la vie sociale, un manque de reconnaissance à la fois des employeurs mais aussi des clients, et enfin des niveaux de salaires à l’entrée plutôt bas.
Ce phénomène s’observe un peu partout dans le monde. Au Royaume-Uni, c’est la BIGGA (British & International Golf Greenkeepers Association) qui a mesuré l’impact sur les emplois de sa filière.
Pour les recruteurs interrogés, le plus gros problème à venir des golfs va être le recrutement et la fidélisation des greenkeepers.
Ils n’hésitent pas à parler de pénurie massive de main d’œuvre à venir, et comme le rapporte GolfMonthly.com dans un sujet consacré à la crise des vocations.
Le fait de devoir se lever très tôt, de travailler les weekends, et de commencer par des salaires très bas a fini d’achever dans l’œuf, la motivation des candidats pour travailler dans l’univers du golf.