Déjà trois semaines depuis mon dernier article. Ça n’est pas un hasard. Ni un oubli. Le mois de février a été plutôt compliqué. Depuis deux ans, je cherche à reprendre le fil d’une dynamique que j’avais travaillé très dur à construire avant l’interruption du COVID. A certains moments, j’ai l’impression d’y arriver. Mais à d’autres moments, je me sens perdu et découragé avec le sentiment de ne pas progresser, et de ne plus savoir où je vais…Heureusement, mon tempérament, et ma nature optimiste font que les moments positifs sont beaucoup plus nombreux que les négatifs. Et quand ça m’arrive, c’est rare, c’est court, mais c’est violent ! Après coup, j’essaie toujours de comprendre ce qu’il vient se passer, pour mieux me connaitre, et mieux anticiper les prochaines fois, quand ça reviendra. Comme on dit, c’est le métier qui rentre. La maturité aussi.
Donc je me dis que ce sont des expériences riches.
Mais ça reste désagréable et très déstabilisant quand ça arrive. A l’origine, il y a souvent de l’impatience.
Je suis engagé dans un processus qui va être long.
Alors j’ai beau planifier ma progression et me fixer des points de passage sur 1, 2 ou 3 ans, parfois, quand j’ai quelques résultats encourageants, quand je me sens bien dans mon swing ou quand je vois mon projet avancer avec des partenariats qui se concrétisent, je peux me laisser aller à penser que ça va aller beaucoup plus vite alors que le chemin reste encore long.
Quand je commence à penser comme ça, il suffit que 2 ou 3 choses ne se passent pas aussi bien que je l’aurai voulu pour que je réagisse par un gros coup de stress, comme si tout mon projet était compromis et que je n’allais jamais y arriver.
Cette fois, ça m’a pris par surprise, et il m’a fallu une semaine pour me remettre les idées en place.
Bon courage! Ne lâchez rien ?
Et toujours un grand plaisir de vous lire!