Témoin privilégié de l’évolution des équipements pour le golf, je peux réellement constater que d’année en année, les produits mis sur le marché sont de plus en plus qualitatifs. Même si les nouveaux drivers ne font pas réellement gagner 15 mètres, les évolutions ne sont pas contestables, et le fait que les marques accélèrent le rythme de sorties des produits, rend les promotions de plus en plus attractives.
Le principe des soldes
Personnellement, j’ai toujours trouvé le principe de soldes répréhensible d’un point de vue du commerce, et dans toutes mes expériences professionnelles, j’ai bien dû admettre que j’étais un peu seul à penser cela.
Braderies, soldes, rabais, à partir du moment où on agite le spectre de la baisse de prix, le consommateur peut rentrer dans une espèce de réflexe schizophrénique dans le seul but de consommer.
En-a-t-il réellement besoin ? Pas toujours malheureusement ?
Alors que dans nos sociétés de consommations modernes, ce devrait justement être le besoin qui dicte la consommation, le système de soldes et de rabais intensif a quelque peu modifié les habitudes de consommations.
Première conséquence négative, en période de crise, le consommateur (le golfeur en l’occurrence) est tenté de limiter sa consommation à la seule période des soldes, ce qui implique qu’il n’achète pas ou plus le reste de l’année. Cela institue un système de frustration.
Pour une enseigne, c’est un véritable dilemme ! Comment équilibrer une activité commerciale qui fonctionne à plein régime seulement deux mois sur douze ?
Deuxième conséquence négative, le prix devient plus important comme critère de choix que le produit. D’une certaine manière, le produit est dévalorisé, et son utilité est aussi dévalorisée.
Acheter moins cher que moins cher est une logique qui détruit la valeur ajoutée, et induit inévitablement à des baisses de qualité.
Vingt ans auparavant, la plupart des produits que nous achetions pouvait durer une décennie.
