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Le golf est-il vraiment à 90% mental ? Non pour Bernhard Langer !

Bernhard Langer réagit à sa victoire lors du dernier tour du Regions Traditions 2017, tournoi du PGA Champions Tour 2017 le 21 mai 2017 au Greystone Golf and Country Club à Hoover, Alabama. (Photo de Michael Wade/Icon Sportswire)

Le golf, ce sport connu pour sa combinaison de précision, de stratégie et, sans doute, d’un zeste de psychologie, nourrit une idée largement répandue : il serait “90% mental”. Une affirmation solidement ancrée dans l’esprit des pratiquants, fondée sur l’idée que la réussite au golf n’est pas uniquement dictée par les capacités physiques ou la technique, mais bien majoritairement par la gestion du mental. Cependant, cette notion est loin de faire l’unanimité parmi les golfeurs. Un débat animé a récemment émergé autour de cette proposition, provoquant une vague de réactions chez les professionnels et les amateurs de golf. Un des acteurs majeurs de ce débat est Bernhard Langer, golfeur allemand de renom, double champion des Masters et joueur le plus titré de l’histoire du Champions Tour (circuit senior). Langer a récemment remis en question la prévalence du mental dans le golf, suscitant des réactions de la part de nombreux passionnés. Notamment, le groupe de golfeurs amateurs “Les amis de JeudeGolf” a tenu à exprimer son point de vue sur la question.

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Dans cet article, nous allons plonger dans la pensée de Bernhard Langer concernant le rôle du mental dans le golf, puis explorer les réactions des membres du groupe “Les amis de JeudeGolf”. Nous visons à mettre en lumière les différentes perspectives sur la question de l’importance du mental dans la pratique du golf. L’objectif ultime est d’inciter à une réflexion plus approfondie sur le sujet, afin de comprendre, peut-être, que le golf est un jeu plus complexe qu’il n’y paraît à première vue.

La vision du jeu de golf selon Bernhard Langer

Bernhard Langer, natif de Bavière, en Allemagne, est l’une des figures les plus respectées dans le monde du golf professionnel.

Avec plus de 40 années de carrière à son actif, ce vétéran du golf a remporté deux fois le Masters, a été capitaine de l’équipe européenne de la Ryder Cup, et a accumulé un nombre record de victoires sur le Champions Tour.

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Fondateur du site en juillet 2010, découvre le golf à l'âge de 10 ans au travers d'une première expérience de caddy en Angleterre (Golf d'Uckfield/Essex) en 1985. Journaliste professionnel sur le golf, co-auteur du livre Tiger Woods, l'homme aux deux visages aux éditions SOLAR en septembre 2018. Dans ce cadre est intervenu sur la Matinale de RTL dans la rubrique 3 minutes pour comprendre animée par Yves Calvi, et sur un reportage réalisé par la direction des sports de M6 pour le magazine du 12.45 du samedi 29 septembre. Se déplace chaque année aux Etats-Unis pour interviewer les principaux acteurs de la filière Golf, aux sièges des marques en Californie ou au PGA Merchandise Show à Orlando.

3 COMMENTS

  1. Très intéressant article et avec ma modeste , mais longue – plus de 50 ans- expérience du golf , je suis 100 % d’accord avec Langher.
    Evidemment que le mental ça compte et, à très haut niveau cela peut faire la différence, mais le mental sans la technique n’est rien.
    Le golf ce n’est rien d’autre que de la balistique. Alors, allez dire à un officier d’artillerie que ce qui est essenriel, pour un bon artilleur, c’est le mental….

  2. Il est bien rare que lorsque nous équipons un golfeur en sur mesure intégral, avec des clubs véritablement adaptés, du driver au putter, à ses caractéristiques physiques, athlétiques, à son swing et à sa morphologie, il n’améliore pas, et souvent spectaculairement ses performances. Alors, le mental ? Oui , cela va va contribuer à améliorer encore plus en raison de la confiance que le golfeur va acquérir dans ses clubs, plutôt que de s’en méfier, comme c’est trop souvent le cas.

    Accessoirement, les statistique des fairways en régulation sont embourbent l’immense majorité des golfeurs amateurs, même de très bon niveau.
    Si les grands champions atteignent aussi peu de fairways en régulation c’est parce qu’ils s’en fichent et que, pour eux, la distance prime, car ils attaquent le green aussi bien du rough (pas trop épais quand même, car quand ils viennent au national, ils sont carrément embarasssés), qu’un bon amateur pour lequel rester sur le fairway fait une énorme différence. Ainsi notre objectif est il de faire en sorte que le golfeur moyen atteigne 80 % des fairways à sa distance et, avec des drivers adaptés , ça marche, à sa plus grande satisfaction et pour l’apaisement marqué de son mental, avec la spirale positive que cela entraîne sur tout le reste de son jeu.

    • Je suis tout à fait d’accord avec vous sur le fait que, pour un simple amateur, toucher le fairway est primordial pour la suite du trou. C’est ce que moi je recherche en premier, beaucoup plus que la longueur. Un pro du PGA va se sortir “sans problème” d’un rough épais ou autres désagréments. Ce ne sera pas du tout mon cas. Je suis carrément certain de perdre un coup, voire deux à me recentrer.