Depuis le début de la saison 2012 de golf professionnel, on assiste à un drôle de chassé-croisé au sommet de la hiérarchie des meilleurs golfeurs dans le monde. En début de saison, c’est tout d’abord l’anglais Luke Donald qui occupa le trône acquis la saison passée au mérite de ces performances très régulières sur les deux tours américains et européens.
Après une victoire au Honda Classic, le Nord-Irlandais, Rory McIlroy concluait son excellent début d’exercice 2012 par la prise du fauteuil de numéro 1 à son rival anglais.
A partir du mois de mars 2012, on a cru qu’il avait fait le plus difficile, et allait au-devant d’une très belle année après son succès majeur à l’US Open 2011.
Contre toute attente, McIlroy va littéralement s’effondrer pendant plus de trois mois, en manquant des cuts sur des tournois importants comme le Players ou le Memorial, mais aussi et surtout à l’US Open alors qu’il en était le tenant du titre.
40ème au Masters, 60ème au British, McIlroy traverse sa première grande crise de résultats à seulement 23 ans.
Il n’en fallait pas tant pour que Luke Donald, vainqueur du Transitions Championship reprenne en seulement quelques jours sa place de numéro 1 mondial de golf.
A ce mano à mano, s’est ajouté un troisième invité, qui aurait pu être qualifié de “surprise” après une saison 2011 de descente aux enfers : il s’agit de Tiger Woods.
Un éclair avait illuminé l’horizon du tigre après sa première victoire sur le PGA Tour au Chevron World Challenge en décembre 2011, quelques jours seulement après avoir participé activement à la victoire des USA en President’S Cup.
Sa saison 2012 allait démarrer sur un très bon train avec une 2ème place au Honda Classic, puis une première victoire au Arnold Palmer Invitational suivi par deux autres succès probants au Memorial et au AT&T entre juin et juillet 2012.
