Accueil À la Une Débat sur l’enseignement du golf en France : La grande incompréhension ?

Débat sur l’enseignement du golf en France : La grande incompréhension ?

Débat sur l’enseignement du golf : La grande incompréhension ?
Rémy Bedu et Thierry Challet expriment des avis fortement opposés sur la question de l'enseignement du golf en France, et notamment dans les golfs dit de Chaînes.

Quelques jours après la diffusion de notre article consacré à l’expression de Thierry Challet sur l’enseignement du golf en France, et l’analyse des commentaires qui en avaient été faits. Le débat s’est enflammé sur les réseaux sociaux, et notamment la contradiction portée par son confrère, Rémy Bedu, qui a voulu notablement marquer son opposition. Les points de vue des uns sont-ils irréconciliables avec les point de vue des autres ?

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La vision de Thierry Challet contre celle de Rémy Bedu

Visiblement le sujet a fait mouche, et provoqué de nombreuses réactions.

Pour autant, le débat s’est enflammé, les uns se sentant attaqués, et les autres voulant rétorquer.

En synthèse, Thierry Challet, enseignant au golf de Bitche, exprime l’idée que les pros qui travaillent dans les chaînes n’ont pas les moyens, la motivation, et la créativité pour donner le maximum de leur potentiel d’enseignants, et d’abord, il voulait mettre en avant un problème de rémunération.

Sur son post, 80% des commentaires exprimés par les autres enseignants allaient dans son sens, et surtout sur la question du salaire, et de la reconnaissance.

Pourquoi Thierry Challet prend une telle position ? Pourquoi choisit-il de porter ce sujet, et à ce moment ? Quel intérêt y trouve-t-il ? Que veut-il réellement dénoncer ? En bref, quelles étaient ses motivations, et surtout exprimait-il une position vraiment partagée par les pros qu’il entendait défendre ?

Rémy Bedu, enseignant au Golf de Mont-Griffon a souhaité s’insurger contre la position de son collègue.

Il a retenu « L’enseignant de golf dans une chaîne n’a plus aucune créativité ».

Rémy affirme alors sa position « Je voudrais défendre ses jeunes pros qui n’ont pas forcément la tribune médiatique pour répondre. »

Sur MyGolfMedia, on donne justement la parole à chaque enseignant qui souhaite s’exprimer. On comprend surtout ici que Rémy entend prendre sur lui de les défendre, et se mettre frontalement en première ligne contre les propos de Thierry Challet.

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Fondateur du site en juillet 2010, découvre le golf à l'âge de 10 ans au travers d'une première expérience de caddy en Angleterre (Golf d'Uckfield/Essex) en 1985. Journaliste professionnel sur le golf, co-auteur du livre Tiger Woods, l'homme aux deux visages aux éditions SOLAR en septembre 2018. Dans ce cadre est intervenu sur la Matinale de RTL dans la rubrique 3 minutes pour comprendre animée par Yves Calvi, et sur un reportage réalisé par la direction des sports de M6 pour le magazine du 12.45 du samedi 29 septembre. Se déplace chaque année aux Etats-Unis pour interviewer les principaux acteurs de la filière Golf, aux sièges des marques en Californie ou au PGA Merchandise Show à Orlando.

2 COMMENTS

  1. Cela me rappelle les antagonismes entre médecins libéraux et médecins hospitaliers. Avec un peu de fierté mal placée et de mauvaise foi de chaque côté, c’est un débat sans solution. Il faudrait pouvoir évaluer de manière indépendante la qualité, c’est-à-dire le résultat. Si le résultat en golf se mesure au succès des joueurs français dans les compétitions internationales, il y a en tout cas un problème (en médecine aussi mais ce serait une autre histoire…)

  2. La polémique… et encore la polémique,
    Ne croyez-vous pas que le journaliste, que vous êtes, se mette un peu en scène dans cette affaire… Combien de question avez-vous posé dans cet article ? je compte douze points d’interrogation comme autant de balles avec lesquelles le lecteur doit jongler… pour une vague synthèse en forme de morale qui ne résoud pas la question. Un copier-coller de votre article sur le soi-disant conflit entre Rina Rajao et les ambitions médiatique de la FFG… sans interêt … du moins à ce niveau.